Etude de cas : coaching et soutien scolaire - Blanche, Audrey, Karl, Marie et Lucie


 Blanche, une carrière dans la mode 




Blanche, 12 ans, est en 6ième. Elle est en échec scolaire ; ce qui lui fait complètement perdre confiance en elle.

Travail proposé à la famille :
Soutien scolaire en maths, français, anglais, puis espagnol lorsqu'elle entrera en 4ième 
En parallèle, pour l'aider sur le plan personnel, elle participera à un atelier du Stress au Bien-Etre. Après un travail de coaching sur la gestion des conflits, elle suivra notre atelier  "Monde de la relation" .

3 ans plus tard, Blanche a réussi son Bac et a rejoint l'école ESMOD.
Elle nous a récemment écrit un message charmant suite à sa première embauche dans un beau poste à Paris où elle travaille avec les plus grands photographes de mode :
"Je voulais vous dire qu'après avoir fait ESMOD, l'école que vous m'aviez conseillé déjà en 3ième, j'ai, hier, signé mon premier contrat d'embauche!! Alors petite pensée pour vous qui avez toujours cru en moi. Gros bisous"

Audrey en détresse assure son entrée en CE2



Accueil d'Audrey en septembre à sa rentrée en CE1.
Elle ne reconnait pas toutes les lettres de l’alphabet  ni tous les chiffres de 0 à 9.

Travail hebdomadaire proposé :
- 2 heures de soutien scolaire en maths et français
- participation à un atelier de théâtre 

Dyscalculique et dyslexique, se mettre devant un cahier lui générait angoisse et stress. La compréhension ne passait pas par les canaux visuels et auditifs.
C'est donc par le corps, par le jeu qu'elle a pu mettre du sens et créer des liens.
Globalement nous passions 1,5 h à jouer pour 1/2 h de travail sur un bureau.

 Avec de grosses craies de couleurs différentes, j'avais tracé sur notre parking des chiffres de 80 cm de haut. Nous avons commencé par marcher sur les nombres en prononçant leur nom, de 0 à 9 et puis, de 9 à 0. Puis, nous faisions le jeu des devinettes : je lui traçais un chiffre sur son dos et elle devait deviner lequel. Nous inversions les rôles. 
Ensuite, je lui ai proposé pour mettre du fun, de jouer avec un funny roller (planchette-trottinette  sur 4 roues et un volant qui lui permettait de se concentrer sur le jeu sans avoir de problème d'équilibre à gérer). Le jeu se déroulait comme suit :

Audrey en détresse assure son entrée en CE2 (suite)


 Audrey, va rouler sur le « 3 » ! Et maintenant, sur le « 9 »…
L’exercice restant difficile pour elle, j’ai alors l’idée de la dissocier de l’exercice. La consigne  devint : Petit oiseau va te percher sur le « … » et naturellement, un petit oiseau peut se tromper, en revanche, il adore voleter d’un chiffre à l’autre. Et c’est ainsi que les chiffres et les lettres ont pris leur place dans sa tête. Quand le petit oiseau ne se trompait plus, nous revenions travailler sur le bureau…

Au début, le blocage apparaissait dès l'ouverture du cahier. Je lui faisais alors fermer les yeux et je la ramenais au jeu avec le funny roller où je demandais au petit oiseau d'aller se percher sur le « 9 », par exemple.
Quand elle me disait qu'elle le voyait, je lui demandais d'écrire ce qu’elle « voyait ». En effet, c'est en sortant de l'exercice scolaire et en entrant dans le jeu, qu'elle gagnait et qu'elle perdait, sans que ce soit source de l’angoisse « vais-je y arriver ? ».

Ensuite, elle était rejointe par des enfants pour un atelier de théâtre qui permettait de :
 • Poser les bonnes et mauvaises nouvelles
 • Développer les intelligences émotionnelle et relationnelle
Après chaque matinée, je disais à la maman, à quels jeux nous avions joué afin qu’elles rejouent à la maison. Je lui transmettais également mes astuces pédagogiques pour faire les devoirs avec à la maison.
La maman faisait le lien entre l’enseignante, l’orthophoniste  et moi.
En fin de CE1 Audrey :
a « récupéré son CP »,
est passé en CE2 avec 15 de moyenne !




Karl, prix de fonderie au concours général





La famille de Karl est venue nous voir lorsqu'il était en 4ième, en classe SEGPA. Il y était très malheureux et ses difficultés scolaires liées à sa dyslexie l'avaient complètement démotivé; plus rien ne semblait l'intéresser. 

 
Travail proposé :
- remise à niveau en mathématiques et en français pendant les
  vacances
- suivi hebdomadaire en soutien scolaire et coaching scolaire
- participation à un atelier d'adolescents pour faire renaître son
   estime de lui et sa confiance en lui


Lors d'un atelier d'ados, à une séance de partage des talents, il nous a apporté ses "Warhammer". Soulevé par l'enthousiasme, lui, d'habitude si passif, s'est animé. Le dimanche suivant il y'avait le salon des métiers et j'ai conseillé à ses parents d'aller voir toutes les formations qui tournaient autour du moulage, de la peinture,...etc.

Suite au salon, ils ont visité deux écoles préparant à des CAP différents. Il a fait son choix, il y a excellé à tel point qu' après l'obtention du CAP, il a fait son Bac Pro premier de classe.

En terminale, il a gagné le deuxième prix au Concours Général dans la catégorie "fonderie/matériaux métalliques moulés" (photo).

Marie et Lucie surmontent leur dyslexie


Ce sont 2 amies :

Marie, dyslexique en CE2 goûtera à la place de première en    6ième, 5ième et 4ième... (dans un collège à plusieurs "vitesse", puis décrochera un Bac avec mention AB (avec un 18 en Français). Elle est actuellement en licence de Psycho

Lucie, amie de Marie partage les mêmes difficultés dyslexiques. Je l'ai connue en CM1 ; elle goûtera elle-aussi à la place de première en 6 ième. Elle a obtenu son Bac avec la mention AB et être entrée dans une école d'infirmière.

Voir leurs témoignages vidéos détaillés avec leur mamans sur notre page dyslexie-dyscalculie