Mme Vallaud-Belkacem, à quand une Vraie Réforme de l’Education Nationale ?

Lien vers la pétition que vous pouvez signer en ligne (Plus de 1 200 signatures et plus de 300 commentaires; merci d’avance pour votre participation)
Synthèse envoyée à la ministre (lettre ouverte +25 pages de signataires et 24 pages de commentaires) par son site Internet (le 26 Mai)  et par courrier recommandé avec AR (le 11 Juin)

A propos des réformes et des programmes :

Cela fait plus de 40 ans que j’observe le ballet des ministres et de leurs réformes en matière d’Education Nationale se succéder, sans grand changement sur le fond.

On brandit le Bien-Etre de l’Enfant mais où est-il mis réellement en priorité ? Ce n’est jamais perceptible*.

Madame la Ministre de l’Education et vos nombreux conseillers, l’école aujourd’hui façonne les enfants qui porteront notre Monde demain; mais quel Monde ?
Ce qui est produit, ce sont de nouvelles règles de jeu mais pas une Réforme au sens propre, Réforme, qui cependant, s’avère vraiment nécessaire.

Quand je vois ces phrases dignes des Précieuses Ridicules «traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête dans un milieu aquatique profond standardisé » au lieu de « nager en piscine », je suis atterrée de penser que l’argent du contribuable est utilisé pour construire ces formules intellectuelles, au lieu de fabriquer des programmes solides, fiables, qui mettent nos enfants en réussite à partir de l’expérience pédagogique de ceux qui sont, tous les jours, sur le terrain.

Régulièrement, des mots sont inventés pour la grammaire française, rendant encore plus confuse les notions pour nos enfants (ex : le COS : complément d’objet second génère de la confusion – avis partagé par de nombreux enseignants sur le terrain).

La grammaire française n’est pas si difficile que ça. On ne sait pas la rendre facilement accessible. Ce ne sont pas des expressions alambiquées qui vont la faire intégrer plus facilement… Une petite astuce, un jeu, et la règle devient une évidence!

Si les enfants n’arrivent pas à intégrer une notion, c’est souvent que leurs enseignants ne savent pas, n’ont pas les méthodes pour leur transmettre ces connaissances. J’ai remarqué qu’en mathématiques, on fait glisser tel chapitre à un niveau de classe inférieur ou on le déplace au lycée. La problématique demeure, la notion n’est toujours pas présentée d’une manière qui éclaire. Les enfants ne réussissent pas mieux. Le constat est navrant. Que les élèves soient plus jeunes ou plus âgées, quand la notion n’est pas clairement présentée, elle n’est pas assimilable… Il faut apprendre à enseigner ces notions délicates aux enseignants ! En tant qu’adultes, on peut savoir faire l’exercice, être expert dans un domaine et ne pas savoir le transmettre, l’expliquer. Ce n’est pas simple d’enseigner les bases, qui sont devenues évidentes pour l’adulte.

Jadis, on sortait de l’école primaire en sachant lire, écrire et compter.

Aujourd’hui, il y a de nombreux jeunes qui arrivent au brevet, en ne sachant ni lire, ni écrire, ni compter. On passe 5 ans au primaire et 4 ans au collège, soit 9 ans au total sans rendre les jeunes capables de posséder la nature et la fonction des mots, sans connaître leurs tables de multiplication ni leurs conjugaisons… Qu’un enfant ou deux aient des difficultés s’entend, mais c’est un constat global. Ceci dit, en valorisant l’enfant, en le rassurant, en lui laissant le temps d’y arriver, en respectant ses rythmes, en l’encourageant, en ayant foi en sa réussite, en adaptant sa pédagogie à sa forme d’intelligence, on peut le faire réussir. En classe de 25 élèves, ce n’est pas envisageable. Il y a de nombreuses AVS dans les écoles. Au lieu de rester dans la classe, elles pourraient aller dans une salle, au calme, avec un itinéraire prévu par l’enseignant pour chacun des enfants en difficulté dans la classe, et faire tranquillement ce travail. On constate que même les meilleurs élèves ont de grosses lacunes sur ces apprentissages de base.

Hier, j’enseignais aux enfants du primaire à faire des opérations et aux collégiens les fractions.
Aujourd’hui, j’enseigne les fractions aux enfants de CE 1, alors que pour certains encore, les nombres ne sont pas encore une représentation des quantités associées. J’enseigne aux Sixièmes à faire des multiplications, et des divisions. Eh, oui, c’est au programme du collège et nombre d’entre eux ne savent pas faire. Parfois, je dois même reprendre les soustractions (nécessaires à la division), au niveau du collège !!!!

Est-ce qu’un jour, on va faire des intégrales à la maternelle et compter des bûchettes en terminale ?


La formation des enseignants :

Pourquoi demander un Bac+5 à un professeur des écoles et en même temps voir des académies accepter des candidats ayant obtenu 4,17/20 de moyenne, faute de postulants**?
Est-ce qu’on a vraiment besoin d’un Bac+5 pour enseigner à des enfants en maternelle, primaire et collège ?

On peut être le plus intelligent de la Terre et le plus érudit et un piètre pédagogue. Si en plus, on n’apprend pas de pédagogie appliquée (j’entends par là des outils pratiques pour transmettre chacune des notions), quel enseignant devient-on ?
Les jeunes enseignants se plaignent beaucoup d’arriver sur le terrain sans savoir faire, sans ressources, démunis. D’autant qu’ils sont souvent envoyés dans les zones difficiles.
Que de souffrances pour l’enseignant qui aimerait mieux faire, mais qui ne sait pas comment s’y prendre, qui n’a pas les outils pédagogiques pour, qui ne sait pas comment intéresser les élèves, captiver leur attention, gérer les conflits, faire régner le calme dans la classe ?

Il y a des millions d’euros passés à la formation initiale et à la formation continue qui ne semblent donc pas toujours bien utiles…

Est-ce que ces formations sont animées par des personnes qui ont exercé dans des écoles maternelles et primaires, des collèges ou des lycées ?
Comment se fait-il que ces formations laissent les enseignants perplexes ? Ils disent avoir entendu parler de de nouvelles terminologies, le tout dans un contexte intellectuel, abstrait et souvent flou.

Dans la réforme on parle d’égalité entre les enfants… Comme s’ils pouvaient être tous les mêmes! Il n’y a rien de plus faux. L’égalité n’existe pas, même au sein d’une famille; chaque enfant est bien différent du reste de la fratrie. Souhaite-t-on une société constituée de millions de clones ? N’est-ce pas la diversité qui fait la richesse ? On le prône au niveau écologique ! Le respect de chacun et l’accueil de l’individualité de chaque forme d’intelligence est la façon la plus juste, la plus équitable ! Je crains qu’on confonde égalité et nivellement par la base. Je crains qu’on oublie que certains enfants n’ont pas du tout envie de devenir ingénieur ou médecin ou architecte…. La vocation de l’école pour moi est de permettre à chaque enfant de se découvrir, de découvrir ses domaines d’excellence, ses passions, qui détermineront son orientation. Dans ce cas, l’école sera effectivement égalitaire (en permettant à chaque enfant d’exprimer son potentiel et de se réaliser dans sa vie professionnelle quelle qu’elle soit).

Avant de devenir normalienne, je m’imaginais sortir de l’Ecole Normale avec des malles dans lesquelles j’aurais stocké :

  • Des comptines pour :
    • les enfants de 2ans
    • D’autres pour les enfants de 3 ans,
    • Puis de 4 ans, de 5 ans,
    • Enfin, de CP, CE1, CE2, CM1, CM2
  • Des chansons, des jeux musicaux pour chacune des tranches d’âges
  • Des œuvres musicales écrites pour les enfants, par tranches d’âges
  • Différentes méthodes de lecture en fonction des enfants que j’aurai
  • Des outils/astuces pédagogiques pour faire comprendre et retenir les différentes notions dans les différentes matières
  • Des ressources pour tenir ma classe en haleine et dans le calme
  • Une méthode pour apprendre à gérer les conflits (dans la classe, dans la cour…)
  • …etc.

Au lieu de cela, …rien.

Il y a partout en France des enseignants exceptionnels. Pendant des années, ils ont mis au point des trésors d’astuces pédagogiques, pour transmettre et tisser un lien plein de respect et d’affection qui fait que les enfants sont heureux d’aller à l’école et d’apprendre. Ils ont alors toute légitimité pour transmettre aux jeunes qui arrivent dans la profession. Il faudrait rassembler nationalement ces trésors de pédagogie et les faire connaître afin que chacun s’inspire et s’améliore.

Au ministère il y a des experts de la pédagogie qui font de la recherche et travaillent dans les hautes sphères de l’Education Nationale pour « mettre au point des réformes », « définir les programmes », et « définir les programmes d’enseignement des professeurs ».

Je ne ferai qu’un constat simple.
En primaire et collège les connaissances de base en maths et français n’ont pas de raison d’avoir changé (contrairement aux études dans les classes supérieures où l’on peut arguer que la science et la technologie ont évolué rapidement et ont eu un impact sur les programmes).
Donc depuis 40 ans les connaissances de base indispensables pour les élèves sont les mêmes. Si on a de bons experts pédagogiques en amont, nos élèves devraient apprendre plus facilement aujourd’hui qu’il y a 40 ans !
Or aujourd’hui il n’en est rien. C’est même l’inverse. Les enfants en fin de 3ième en savent de moins en moins.  Je leur fais faire des révisions pour le Brevet et d’année en année, je vois le niveau baisser et ça me navre profondément. Quand on voit le nombre d’heures qu’ils passent à l’école pour ne pas savoir lire, écrire, compter. Quand je vois ce qu’ils en retirent : le dégoût de la lecture, le dégoût de l’effort, le manque de curiosité, l’incapacité à se concentrer, le manque de confiance en soi, la peur de se tromper, l’idée qu’ils sont nuls et qu’ils n’y arriveront jamais… je me dis qu’il devient urgent de faire autrement !***

Devant un tel constat (40 ans d’investissement et des enfants qui en savent de moins en moins : pour preuve notre descente continue dans les classements PISA****), n’importe quelle organisation se remettrait en cause globalement pour ne pas disparaître.

C’est ce que nous demandons au gouvernement : plutôt que de tenter des réformes antiélitistes***** (éminemment politiques), c’est d’avoir le courage de reconstruire l’Ecole. Elle est une vieille dame bien fatiguée, décalée par rapport à ses petits enfants. Il faut qu’elle accepte de laisser place à de nouveaux fonctionnements. Chaque Réforme ajoute ses petites retouches. Il ne s’agit plus de changer les jours d’école, les horaires, les programmes, les vacances. Il s’agit de construire une Ecole qui aime, respecte, encourage, valorise, optimise et oriente chacun dans la direction de ses talents. Une école qui enseigne la joie d’apprendre et non la peur de ne pas être à la hauteur. Une école qui enseigne la joie d’être ensemble, où le harcèlement n’existe plus, avec une place pour chacun. Toutes les professions sont belles si on aime ce qu’on fait.
Il faut sortir de la globalité. Il faut entrer dans le concret. Les enfants apprennent par le concret. A la maternelle, on développe les sens. Au primaire, on fait des expériences, des jeux qui permettent de s’approprier les bases. Au collège, on lit passionnément, on construit sa culture. Dans le pire des cas, si vraiment la lecture est une activité peu séduisante, on peut quand même faire sa culture avec des films. Au lycée, on est prêt pour la pensée abstraite. On est prêt pour prendre du recul, découvrir sa pensée propre.
Inspirons-nous des belles initiatives déjà présentes dans notre pays (quelques exemples ******), analysons ce qui marche dans d’autres pays, pour le plus grand bonheur des enfants, des parents et des enseignants !!!!!
Le renouvellement de l’école dans cette direction, recréera du respect pour cette belle profession d’enseignant, et des vocations.

Un pays ne peut être fort que si ses enfants sont forts.
L’avenir de notre pays, ce sont nos enfants.
L’avenir de nos enfants est entre nos mains.
Laissons notre cœur inspirer nos démarches, le bon sens s’en suivra et la réussite leur appartiendra.

Bernadette Dullin (conseillère pédagogique, co-fondatrice des éditions et du centre de formation HAPPYPARENTS)

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* Prenons l’exemple du mercredi : les mamans  prenaient leur mercredi, maintenant, elles ne le font plus. Le matin, les enfants sont à l’école au lieu de faire leur grasse matinée et leurs devoirs. L’après-midi, ils sont à leurs activités et différents rendez-vous. C’est la course le mercredi aussi. Avant, ils respiraient en milieu de semaine !

** : http://rue89.nouvelobs.com/2014/05/13/france-peut-devenir-prof-ecoles-41720-moyenne-252109
c
e qui est très inquiétant c’est que ce concours s’appuie uniquement sur des contenus de primaire et collège (voir description du concours ici) et qu’avoir 4,17/20 de moyenne suppose que même ces contenus ne sont pas maîtrisés!

*** : Tout d’abord, le primaire ne remplit plus son contrat  : il y a trop de temps pris sur les maths et le français et pas assez de techniques pédagogiques pour que les enfants puissent passer au collège en sachant lire, écrire, compter. Le collège reprend donc ces apprentissages, et ce jusqu’en troisième (combien d’élèves passant le brevet ne connaissent pas encore leurs conjugaisons !).

**** : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/12/03/01016-20131203ARTFIG00338-niveau-scolaire-la-france-perd-deux-places-au-classement-mondial.php

***** : Quand on part d’un beau paysage avec sa diversité, si on veut tout mettre à même niveau on revient à une surface plane au ras du sol. Plutôt terne comme résultat, non ?
Il faut sortir de cette “idéologie de l’égalité” en termes d’éducation. Ça ne veut rien dire. C’est de la démagogie politique. On est tous différents dès la naissance et même 2 vrais jumeaux qui grandissent dans la même famille finissent différents avec des capacités différentes dans les diverses intelligences. Deux personnes peuvent vivre les mêmes événements en même temps et en retirer des choses complètements différentes en fonction de leur histoire propre.
Toutes les recherches sur le cerveau et son développement vont dans ce sens.
Développons plutôt des programmes autour de la vie ensemble, de la bienveillance dès le plus jeune âge. Du coup la rétroaction se fera d’elle-même : ceux qui ont mieux réussi matériellement seront dans une logique d’aide (ce qui est déjà le cas pour nombre d’entre eux aujourd’hui).
A vouloir tout contrôler (en étant de plus souvent incompétent sur le système que l’on contrôle) on bloque l’évolution, la diversité, les boucles locales de rétroaction positive

******: https://www.happyparents.com/blog/formation-formateurs/decouverte-de-lecole-du-colibri-au-centre-agro-ecologique-des-amanins-1325.html

https://www.happyparents.com/blog/formation-formateurs/un-bel-exemple-en-france-au-cours-alexandre-dumas-des-cles-pour-la-refondation-de-lecole-1256.html

 

 

5 Responses to Mme Vallaud-Belkacem, à quand une Vraie Réforme de l’Education Nationale ?

  1. Si l’égalité existait…. Depuis plus de 20 ans je vois avec tristesse le niveau s’effondrer. Nos élèves sont intelligents, il ne faut pas en douter . Ils ont besoin de temps pour appréhender les bases, besoin de digérer après avoir expérimenter pour pouvoir transférer. Au lieu de cela, les programmes sont titanesques, il faut plus et encore plus et tant pis pour ceux qui ne suivront pas…. Alors on met en place de l’APC pour colmater la brèche, mais malheureusement ça ne guérit pas. Notre école est malade des réformes qui n’en sont pas, des consultations inutiles alors que tout est déjà décidé… Et si pour une fois, on pensait juste aux enfants !!! Est-ce trop demandé ???

  2. choquée par votre titre “happyparents”,est-ce de l’humour vous qui prônez le bien apprendre notamment en français?………Ceci dit vos propositions sont frappées au coin du bon sens…et j’aime à croire que Conseil des Programmes ou pas ,beaucoup de nos collègues passent outre certaines injonctions et restent proches des Enfants et de leurs potentiel.Je CROIS énormément en la pédagogie que la Maternelle mettait en oeuvre naguère et que je vois régresser,notamment suite aux pressions des parents qui sont ,ô combien,responsables des dégradations de l’évolution de s enfants parce qu’ils sont tellement “absents” de la vie de leurs petits et se déchargent sur l’Ecole….
    Danielle.(anciennement enseignante de la maternelle aux classes spécialisées)

  3. Je suis animatrice de théâtre en anglais dans les collèges et les MJC. Mon approche pédagogique étant sur la base du jeu, je sais combien tout investissement cognitif part de la motivation. A nous enseignants de les motiver, certes, à vous dirigeants de nous donner les outils nécessaires. Je soutiens Happy parents dans leur initiative. En effet, depuis plusieurs décennies, des réformes se succèdent pour la forme, mais elles ne tiennent pas suffisamment compte de notre monde actuel.
    Il y a des avancées technologiques, mais peu d’avancées en ce qui concerne l’envie d’apprendre pour les jeunes. Et pourtant, nous connaissons tous des instituteurs/trices exceptionnels, des professeurs de collège et lycée exceptionnels. Ils ont besoin que les classes soient moins chargées, pour cela plus d’enseignant; mais voilà, il y a moins d’enseignant qui veulent tenter l’aventure de 30 ou 35 élèves.
    J’ajoute que pour faire une réforme efficace, qui redonnerait le goût aux enfants et aux jeunes, il est incontournable de se mettre autour d’une table, les enseignants, les parents, les pédagogues et les anthropologues. Le gouvernement ne peut pas seul décider des réformes sans de réelles concertations. Pourquoi dans une soi disant démocratie, le gouvernement applique des réformes en son nom. Madame la ministre, sachez partager vos les compétences avec celles des autres; vous devez travailler en équipe et l’équipe, ce sont les enseignants, les parents et ceux que j’ai cités plus haut.

    Ecoutez les gens autour de vous Madame la Ministre, il ne s’agit pas de pouvoir ici, il s’agit de notre pays de demain avec des adultes bien dans leur tête, qui quelle que soit leur voie, sont épanouis dans ce qu’ils font.
    Problématique du jour: pourquoi même un enfant qui n’a pas de difficulté particulière, trouve que ses journées au lycée sont nulles….?

  4. Votre lettre Bernadette correspond exactement au constat que je fais au travers du suivi de mes 3 garçons à l’école, l’un au lycée, l’autre au collège, le dernier en primaire. Enfants pour les 2 premiers notamment et le deuxième en particulier atypiques “ne rentrant pas dans le moule”.
    J’ai entendu un homme politique dire que la maladie du collège était le primaire! Je pense que c’est vrai et que le SOCLE COMMUN est bien celui du primaire.
    Et aujourd’hui si il y a une vrai réforme à faire elle doit se faire pour que tous les enfants du primaire puissent acquérir les bases nécessaires et ce dans LE RESPECT DE L’INTELLIGENCE de chaque enfant comme vous dites Bernadette…

  5. Je reconnais dans cette lettre toutes mes pensées. L’école doit être réformée complètement, les petites réformes à la petite semaine deviennent insupportables pour les enfants. Il faut prendre le sujet à bras le corps. Quand je constate les fautes d’orthographes en cm2, je suis horrifiée. Certains instituteurs ou trices font des merveilles, avec des idées révolutionnaires pour notre école, et parfois toutes simples il faudrait les encourager, plutôt que de les écraser. Réagissons

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